Artistes  
 
Index nominum
Les charges et les rémunérations des artistes d'après les documents conservés
 Nota Bene
1. Les dates
Jusqu'à l'édit de Roussillon de 1564 qui fixa le début de l'année au 1er janvier, l'année commençait à Pâques : par exemple, la fête de Pâques de 1532 ayant tombé le 31 mars, le 30 mars 1531 dans les sources correspond en réalité au 30 mars 1532, et le 1er avril 1532 au 1er avril 1532. Les dates des documents et des événements d'avant 1564 sont toujours données dans le nouveau style.


2. Les nombres
Dans les citations des documents anciens, l'écriture des nombres est conservée : aussi bien des dates que des sommes peuvent être notés en toutes lettres, en chiffres arabes ou en chiffres romaines. La lecture de celles-ci peut être compliquée par l'utilisation d'exposant qui signifie la multiplication par cent (« c ») ou vingt (« xx », comme dans « quatre-vingt» ou « quatre-vingt-dix »). Ainsi, 1496 s'écrit « mil IIIIc IIIIxx ». En outre, le « I » final des nombres est couramment remplacé par un « j » : « VIIxx IIIj » correspond à 144.


3. La monnaie
A l'exeption de la fin du XVIe siècle où la tenue des comptes se faisait en écu d'or, monnaie réelle et de réglement (à l'instar du gros ou du teston), les montants et les prix étaient exprimés en monnaie de référence, la livre tournois, qui se subdivise en 20 sols et 240 deniers (1 sol = 12 deniers). Le cours légal de la livre tournois en or et en argent était fixé par ordonnance royale, les gages des officiers royaux, fixes sur le papier, étant ainsi revalorisés en fonction de la situation économique. Pour faciliter la comparaison, les gages en écus sont parfois convertis en livres tournois selon le cours de l’écu d’or fixé à la valeur de 3 livres ou 60 sols tournois par la réforme monétaire de septembre 1577.