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Les Trésors du cabinet des dessins du musée Condé à Chantilly
http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/decouvrir/expositions/chantilly/expo_chant_des.htm
Extrait du dossier de presse :
Dans le cadre de la semaine du Dessin 2005 « Cabinet de dessins, cabinet d'études », le musée Condé retrace l'histoire de son cabinet de dessins, formé dans la seconde moitié du 19e siècle par Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), fils du roi Louis-Philippe, qui fut sans doute le plus grand collectionneur de son époque.
Jeune militaire, le duc d'Aumale s'illustra en Algérie en 1843 et en devint gouverneur à vingt-cinq ans. La révolution de 1848 brisa sa carrière. Exilé en Angleterre pendant vingt-trois ans, de 1848 à 1871, contraint à l'inactivité, ce jeune soldat se fit historien, ce qui allait fortement marquer ses collections. Sur les 2500 dessins de Chantilly, une grande partie consiste en portraits historiques et en scènes de l'histoire de France.
Par la suite, le duc d'Aumale achète aussi les chefs-d'œuvre des grands maîtres français, italiens ou nordiques qu'il trouve sur le marché de l'art pour constituer sa collection artistique.
Contrairement à l'exposition, où seulement cinq portraits au crayon ont été présentés, l'exposition virtuelle sur la base Joconde du Ministère de la culture permet de visionner la quasi totalité de la collection du musée Condé, soit plus de 300 œuvres. Hélas, comme c'est souvent le cas avec la base Joconde, les identifications et les attributions ne tiennent pas compte des dernières recherches, et la qualité des reproductions est inégale. Par ailleurs, toute recherche d'un dessin ou personnage précis dans cette exposition virtuelle s'avère difficile, voire impossible : elle ne dispose d'aucun index, et les feuilletoirs n'offrent que des images sans aucun texte, le nom du modèle étant relégué dans les infobulles. Heureusement, la base Joconde elle-même dispose d'un outil de recherche interne, bien que peu performant et inutilement complexe.
Œuvres choisies (dates corrigées)  :
Jean Clouet.
Anne de Montmorency.
Vers 1525.
Jean Clouet.
Georges II, cardinal d'Amboise. Vers 1530.
François Clouet et atelier.
Jeanne d'Hallwin, baronne d'Alluye.
Vers 1563.

Lien vers la base Joconde du Ministère de la culture.

Le catalogue :
Nicole Garnier-Pelle,
Trésors du cabinet des dessins du musée Condé à Chantilly, Paris, Somogy éditions d'art, 2005.
136 pages. Prix : 27 €. ISBN : 2-85056-866-x.
Plus de détails dans la Bibliothèque.
Dessins de la Renaissance dans les collections
de la Bibliothèque Nationale de France

http://expositions.bnf.fr/renais/index.htm
Extrait du dossier de presse :
Une série de dessins de la Renaissance, choisis dans les collections de la BnF, a été montrée au public pour la première fois en été 2003 à la Fondation Caixa Catalunya, à Barcelone, puis présentée à Paris, dans la galerie Mazarine du bâtiment Richelieu de la BnF.
La dernière partie de l’exposition rassemble un choix de dessins provenant de la cour de France à Fontainebleau.
Des artistes comme Jean Clouet, puis son fils François, s’y imposèrent dans un genre fort prisé, une spécificité française : le portrait aux trois crayons, à la pierre noire, à la sanguine et à la craie blanche. Une quinzaine de ces portraits sont également présentés : ils dépeignent la famille royale, Henri II, Catherine de Médicis et certains de leurs dix enfants. Loin d’eux, la reine en voyage se faisait envoyer leurs portraits afin de pouvoir juger de leur bonne mine. Ces portraits, sortes d’instantanés de l’époque, étaient aussi utilisés lors des projets de mariages princiers. Représentation physique et psychologique d’un personnage de la cour, ils donnent à voir également sa valeur et son statut social. « On sent une maîtrise, une réserve du personnage portraituré, dont le visage reflète une expression altière, lointaine, un rien précieuse », remarque Gisèle Lambert.
Plusieurs portraits dessinés des collections du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France, présentés pour la dernière fois en 1970 (« Les Clouet et la cour des rois de France. De François Ier à Henri IV », cat. exp. par Jean Adhémar, Paris, Bibliothèque nationale), sont comme une petite exposition à l'intérieur de l'ambitieuse présentation de l'art européen de la Renaissance. La BnF étant le plus important dépôt des portraits dessinés de la seconde moitié du XVIe siècle, ce sont presque uniquement les enfants de Henri II et leurs époux qui forment cette série. Hélas, les identifications et les attributions manquent de rigueur et sont parfois erronées.
Œuvres choisies (identifications et attributions corrigées)  :
François Clouet.
Henri II.
1558.
Anonyme Lécurieux.
Marie-Isabelle de France. Vers 1576.
Pierre Dumonstier l'aîné.
Henri, roi de Navarre. 1572.
Maître IDC.
Dame inconnue dite à tort Marie Touchet.

Le catalogue :
Gisèle Lambert, Laure Beaumont, Dessins de la Renaissance. Collection de la Bibliothèque nationale de France, Paris, BnF, 2004.
294 pages. Prix : 46 €. ISBN : 2717722742.
Plus de détails dans la Bibliothèque.
Jean Fouquet peintre et enlumineur du XVe siècle
http://expositions.bnf.fr/fouquet/index.htm

Extrait du dossier de presse :
Peintre et enlumineur, portraitiste réputé, Jean Fouquet est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands créateurs de son temps. Au confluent des influences flamandes et toscanes qui dominent la peinture européenne de l'époque, son art renouvela profondément la peinture française du XVe siècle.

Musée Condé : « L'enluminure en France au temps de Jean Fouquet. »
À l’occasion de l’exposition de la BnF, le musée Condé de Chantilly a organisé, dans le Cabinet des livres, une exposition consacrée à l’enluminure en France au temps de Fouquet, mettant en perspective l’originalité et le rayonnement de l’artiste à travers une sélection de manuscrits exceptionnels du milieu du XVe siècle. Les quarante enluminures du Livre d’heures d’Étienne Chevalier peint par Jean Fouquet, exposées en permanence dans le Santuario du château, qui ne peuvent être déplacées selon la donation du duc d’Aumale, sont à redécouvrir à la lumière de l’exposition de la Bibliothèque nationale de France.

Vingt-deux ans après celle du Louvre, la BNF consacre une nouvelle exposition au peintre et enlumineur Jean Fouquet, figure dominante de l'art sour Charles VII et Louis XI. Cette remarquable exposition a non seulement permis de voir (ou de revoir) réunis la quasi totalité de l'œuvre de Fouquet (sont notamment absents certains tableaux), mais aussi de renouveler en profondeur les connaissances sur cet artiste à l'origine de la Renaissance française. Le portrait notamment doit à Fouquet l'intégration des influences nordiques, l'invention de l'image royale en buste et en petit buste et l'invention du portrait au crayon. Un artiste incontournable.
Œuvres choisies :
Jean Fouquet.
Charles VII.
Louvre.
Jean Fouquet.
Guillaume Jouvenel des Ursins. Berlin.
Jean Fouquet.
Guillaume Jouvenel des Ursins. Louvre.
D'après Jean Fouquet.
Agnès Sorel. BnF.

Le livre-catalogue :
François Avril (dir.),
Jean Fouquet, peintre et enlumineur du XV
e siècle, Paris, Hazan/BnF, 2003.
416 pages et 430 illustrations en couleurs. Prix : 65 €. ISBN : 978-2850258633.
Plus de détails dans la Bibliothèque.